Dès les premiers semis, Anthony observe des résultats concrets : « « les sols gagnent en portance, permettant aux tracteurs d’intervenir même après de fortes pluies. Et la biodiversité revient dans les parcelles, favorisant un écosystème plus équilibré. »
Pourtant, malgré leurs nombreux avantages, les couverts végétaux peinent encore à se développer largement. Anthony en est bien conscient : « Les contraintes économiques freinent certains vignerons, ce qui est compréhensible dans un environnement économique très bataillé où nous avons du mal à bien valoriser nos produits. Pourtant, investir dans nos sols, c’est essentiel dans notre métier», rappelle-t-il avec conviction.
En plus d’utiliser ces pratiques dans ses propres vignes, Anthony propose ses services à d’autres viticulteurs, partageant son expérience et son savoir-faire. Pour lui, la Coopération et la transmission sont des clés pour rendre la viticulture plus durable.